

Dès les 1ers jours à la maternité, j’ai repéré très vite des signes de reflux gastrique chez Rémi (pleurs et grimaces avant et après l’émission de rots, régurgitations douloureuses, réveils intempestifs, encombrement ORL). Je les connaissais par cœur, puisque ma fille ainée a souffert plusieurs années de reflux gastro-oesophagien.
Lola a un reflux depuis sa naissance, une peau sèche et eczémateuse, une constipation depuis la diversification et de nombreuses intolérances alimentaires. Lola n’aime pas le lait de vache. Le peu qu’elle en ait mangé, a engendré des régurgitations douloureuses. Elle est allergique au soja (vomissements). Et puis elle a refusé tous les "laits" végétaux, sauf le "lait" de riz. Mais celui-ci la constipe! Alors, qu’aurais-je fait si je n’avais pas allaité? Le cas échéant, que ce serait-il passé? Je ne peux m’empêcher de penser à ma situation.
A l'âge d'1 mois, mon fils hurlait tous les jours, se tordait et se vidait toutes les demi-heures avec érythèmes fessiers à répétitions, selles acides, boutons sur tout le corps. Au fil des semaines qui ont suivi, c'est devenu des plaques d'eczéma sur la moitié de son corps avec pleurs les nuits, certainement à cause du grattage (comme son 2ème frère, qui a aujourd'hui 12 ans, et qui se vide s'il boit du lait de vache).
Tout a commencé au mariage de ma tante, où pour la première fois j'ai mangé des cacahuètes. Je devais avoir 3 ans, j'ai beaucoup aimé, tellement qu'il paraît que je m'en suis gavée. Après, ça a été la panique : je me suis mise à gonfler et j'avais une urticaire partout sur le corps.
Nous avons mis en place le cododo un peu subitement, suite à une poussée de croissance et donc à une demande plus accrue des tétées, qui ne s’est jamais vraiment terminée.
Vers l'âge d'un an, Rémi goûtait seulement à quelques aliments lorsque j'ai commencé à introduire les céréales, d'abord des pâtes au blé. Il a commencé à être constipé.
A 1 mois, le bébé pesait 3720 g. Ses selles ont été rares à partir de cet âge : environ une tous les dix jours, mais émises sans aucune difficulté et d’aspect parfaitement normal. La prise de poids était bonne (800 g par mois en moyenne pendant les 4 premiers mois). Elise souffrait par contre de nombreuses rhinites et rhino-pharyngites.
Ca faisait longtemps que je voulais faire la comparaison pour vérifier... je l'ai faite hier, et j'en ressors d'autant plus convaincue.
Ce billet s'adresse donc à toutes les mères qui allaitent et qui supportent des remarques désobligeantes de la part de leur médecin, pédiatre, puéricultrice, etc... concernant l'évolution du bébé, qui "grossit trop", ou "ne prend pas assez de poids".
Il faut savoir que les courbes de poids des carnets de santé sont basées sur des moyennes prises sur des bébés non-allaités, qui ont donc une évolution typique de bébés biberonnés.
Après avoir allaiter aux signes d’éveil, j’ai tenté de pratiquer la diversification aux signes d’envie. Et l’envie s’est faite ressentir vers 5 mois et demi alors que Lola tenait assise dans sa chaise haute. Elle manifestait un vif intérêt à table. Mais un contexte d’allergie alimentaire, plus précisément d’intolérances alimentaires, a compliqué la chose.
Depuis que Pauline est née, je pense que les siestes qu'elle a pu faire allongée seule dans un lit peuvent se compter sur les doigts des deux mains ! Les deux semaines ayant suivi sa naissance, elle s'endormait au sein, puis je ne cherchais plus à bouger et lisais. Le soir, nous réussissions encore à la poser endormie. Mais très vite, dès la 3ème semaine je pense, Pauline n'a plus pu s'endormir au sein. J'ai alors compris que j'avais un terrible réflexe d'éjection fort du lait (REF) et elle, un reflux lié à mon REF.